Dominic Sangma |Inde, Chine, Suisse, Pays-bas | 2023 | 2H08
Avec : Torikhu A. Sangma, Handam R. Marak, Celestine K. Sangma, Balsrame, A. Sangma
Dans un village du Meghalaya, au nord-est de l’Inde, plusieurs jeunes hommes disparaissent mystérieusement durant la nuit. Alors que les anciens accusent de kidnapping les étrangers de passage, le prédicateur y voit les prémices d’une apocalypse de 40 jours et 40 nuits qui plongera les habitants du village dans l’obscurité. Vu à travers les yeux de Kasan, un garçon de dix ans souffrant de cécité nocturne, les forêts alentour n’ont jamais paru aussi terrifiantes.
Présenté par Arundhati Virmani-Boutier, historienne et enseignante à l’EHESS Campus Marseille. Son parcours intellectuel et universitaire entre l’Inde et la France lui permet de porter un regard à distance, mais toujours impliqué, sur la société indienne et ses dynamiques culturelles, perçues à la fois de l’extérieur et de l’intérieur.
Avec le soutien du Groupement National des Cinémas de Recherche (GNCR).
• « Visuellement somptueux, ce film envoûtant relate avec finesse le basculement tragique d’une communauté. » Les Fiches du Cinéma
• « Depuis quand n’avait-on vu pareille nuit filmée au cinéma ? Dès son plan séquence introductif, stupéfiant de maîtrise, Rapture fait de l’obscurité son terrain de jeu, et la questionne sous toutes ses coutures. » – Première
• « Après un premier long métrage (Ma. Ama, 2018) fondé sur les histoires de son enfance au Meghalaya (nord-est de l’Inde, à la frontière du Bangladesh), Dominic Sangma aborde son village natal par une nouvelle métaphysique lumineuse en forme de sophisme : « Il fait toujours nuit, sinon nous n’aurions pas besoin de lumière », dit son exergue emprunté à Thelonious Monk. » Cahiers du Cinéma
• « Tout ici est précisément pris dans un mouvement vital qui orchestre la vie de cette communauté comme une grande et ample chorégraphie qui évoque autant la sociologie intime de Satyajit Ray que le vitalisme de Jean Renoir. » – Le Monde